Issues d'une compression spatiale, les images I sont par exemple codées en JPEG. En général, elles sont intercalées dans le flux vidéo toutes les 10 à 15 images et apparaissent donc de 1 à 3 fois par seconde. Elles sont indispensables : si toutes les images dépendaient de la précédente, la perte de la première d'entre elles ou simplement l'apparition d'une image erronée, empêcherait tout décodage du flux. De plus, les images intracodées permettent la lecture avant ou retour rapide, sans que le décodeur ait besoin de calculer chaque image survolée.
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Les images P sont définies par rapport à l'image précédente : leurs différences sont codées sous forme de macroblocs (16 x 16 pixels), compressés spatialement comme les images I, qui se superposent à l'image précédente. Si une erreur se produit lors du codage d'une image P, toutes les images P suivantes contiendront également cette erreur ; et si une image I se perd, il est impossible de décoder les images P qui en dépendent (le flux est donc interrompu jusqu'à l'image I suivante).
Des techniques particulières, comme la compensation de mouvement (cf.infra), permettent d'optimiser la génération et la compression des images P.
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Les images B sont similaires aux images P si ce n'est que leur bloc de référence peut se trouver soit dans l'image précédente soit dans l'image suivante, qu'elle soit I ou P. Elles ne se réfèrent jamais à une autre image B et ne propagent donc pas leurs propres erreurs. La compression obtenue dans ce cas est importante mais l'encodage et le décodage sont plus longs.
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Les images D sont décodées en faisant des moyennes par bloc. Elles offrent une résolution de très basse qualité mais offrent une décompression très rapide, très utile lors d'une visualisation en avance rapide.
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