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En général, une séquence vidéo bien éclairée se compressera plus facilement qu'une scène sous-exposée. La plupart des compresseurs travaille mieux avec du matériel modérément contrasté et donne de moins bons résultats avec des images sombres. La surexposition présente moins de problèmes à la compression mais doit quand même être évitée. Si vous êtes à l'extérieur, attendez l'éclairage optimal avant de filmer votre séquence (mélanger éclairages naturel et artificiel est affaire de professionnels). Éventuellement, servez-vous de réflecteurs (ex. : plaque de polystyrène expansé blanc ou planche couverte de papier aluminium). Si par contre vous tournez à l'intérieur et que la pièce est sombre, trouvez des lampes ou déplacez votre sujet. Veillez aussi à occulter le local (toujours pour éviter le mélange de la lumière naturelle et de la lumière artificielle). Il existe trois types d'éclairages artificiels : 1) Le keylight ou "facial", placé devant le sujet et légèrement de biais (pour révéler les volumes). 2) Le backlight ou "décrochage", situé du même côté de l'axe de visée que le keylight, derrière le personnage et orienté perpendiculairement au facial (pour souligner le contour de la silhouette). 3) Le set light, qui consiste à éclairer les parties du deuxième plan se trouvant dans l'ombre du sujet (afin d'atténuer l'ombre portée par le keylight, et ainsi d'amener un contraste entre le premier et le second plan). Attention au contre-jour, ne filmez pas avec un éclairage puissant derrière le sujet ! Cela aurait pour effet d'assombrir ce qui se trouve en avant-plan, c'est-à-dire ce que vous filmez. |
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