La norme MPEG-1 comporte cinq parties : "système", "vidéo", "audio", "tests de conformité" et "simulation logicielle". Son but initial était de stocker et de reproduire de la vidéo et du son sur des supports de stockage, à une qualité similaire à celle du magnétoscope. Elle offre une résolution de 352 x 240.
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La norme MPEG-2 se compose de neuf parties, dont quatre s'ajoutent à celles du MPEG-1. A l'origine, elle permettait une compression de la vidéo de qualité télévision. Après l'abandon du MPEG-3, MPEG-2 a intégré la compression de la télévision à haute définition (TVHD). Aujourd'hui, c'est aussi le format utilisé pour stocker les films sur DVD.
Le MPEG-2 dispose de quatre niveaux de compression différents :
- Basse résolution (352 x 288) ;
- Résolution normale (720 x 576) ;
- Haute résolution 1440 (1440 x 1152) ;
- Haute résolution (1920 x 1152) ;
auxquels s'ajoutent la définition de plusieurs profils, visant un type d'application en particulier, qui diffèrent en terme de résolution des couleurs et du débit :
- Normal (le plus utilisé) ;
- Simple (sans images B).
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Le MPEG-4 a pour ambition de fusionner les mondes de l'informatique, des télécommunications et de la télévision afin de permettre une standardisation technologique à tous les niveaux : production, distribution et diffusion. Il se distingue de ses prédécesseurs par son approche : il code les vidéos en décomposant chaque scène en plusieurs objets médias hiérarchisés : les images fixes (arrière-plan), les objets vidéo (objets en mouvement sans arrière-plan) et les objets audio (la voix associée à l'objet en mouvement).
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De manière générale, MPEG-7 peut être appréhendé comme une "sur-couche" de MPEG-4 : ce dernier fournit la manière de coder les séquences audiovisuelles tandis que MPEG-7 y ajoute des informations, en langage XML, décrivant ces séquences.
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